Hier soir, le personnel et les usagers·ères des services public et parapublic du canton se sont à nouveau massivement mobilisé·es pour exprimer leur colère face à la politique d’austérité du Conseil d’Etat.

Le rassemblement d’hier soir avait pour but d’exprimer une nouvelle fois l’opposition des salarié.es à la politique d’austérité du Conseil d’Etat, le budget 2026 étant traité au Grand Conseil. Face à l’absence d’interlocuteur alors que la mobilisation dure depuis deux mois et rassemble des milliers de
manifestant.e.s et de grévistes, les organisations du personnel souhaitaient interpeller les autorités puisque ces dernières refusent tout dialogue.
Quelques député·e.s (sur 150) ont eu du mal à se frayer un passage dans la foule ce qui a provoqué quelques bousculades, ce qui n’était en aucun cas le but recherché par les organisatrices et organisateurs de ce rassemblement. À cet égard, les syndicats organiseront le rassemblement de ce soir de manière à éviter que de tels événements se reproduisent puisque, nous le répétons, ce n’était pas le but recherché. Notre unique but était et reste l’ouverture de négociations et d’un dialogue que nous réclamons en vain depuis des mois.

La tension perceptible sur le terrain n’est malheureusement que le résultat du refus du Conseil d’État d’ouvrir des négociations, malgré nos demandes répétées. Cette absence de réponse entretient l’incompréhension et le mécontentement.
Les organisations syndicales appellent le Conseil d’État à engager sans délai un dialogue sérieux, seul moyen d’apaiser la situation et de répondre aux préoccupations légitimes exprimées.
Dans l’immédiat, elles invitent toutes et tous à poursuivre la mobilisation sur les lieux de travail et dans la rue avec détermination et dans l’état d’esprit qui a prévalu durant ces mois de lutte.

 

FSF, SSP, SUD